الجمعة، 25 يوليو 2014

L’APPAREIL RESPIRATOIRE



L’APPAREIL RESPIRATOIRE

1.     physiologie
         La fonction respiratoire a pour mission d’assurer la transformation du sang veineux en sang artériel, c’est-à-dire l’enrichissement du sang en oxygène et le rejet des déchets gazeux dont il est chargé, et notamment du gaz carbonique.
Ces différentes transformations s’effectuent au niveau de l’appareil respiratoire.
L’appareil respiratoire comprend une partie conductrice et une partie respiratoire ; et du point de vue fonctionnel, il faut distinguer deux éléments, la cage thoracique et le diaphragme. L’air est transporté aux poumons par la partie conductrice qui comprend le nez, la cavité nasale et les sinus para nasaux, le pharynx, le larynx et la trachée. Au cours de son passage dans ces organes, l’air est filtré, lavé, humidifié et chauffé ou refroidi par leurs muqueuses.
2.     Les voies respiratoires
C’est l’ensemble des voies que l’air emprunte pour aboutir aux poumons. De haut en bas, l’air va emprunter successivement : les fosses nasales, le pharynx, le larynx, la trachée et les bronches.
2.1.            Les fosses nasales
Les fosses nasales sont deux couloirs parallèles, horizontaux, à direction antéropostérieur, creusés dans le massif facial et protégés par la pyramide nasale.
Leurs orifices antérieurs
C’est les narines, orifices antérieurs et garnis de poils qui assurent à l’air inhalé un premier filtrage.
Leur cavité
                   Elle est limitée :
- En dedans par une cloison médiane osseuse (vomer, ethmoïde) et cartilagineuse qui sépare les deux fosses nasales.
- En dehors, par une paroi osseuse complexe formée essentiellement par le maxillaire supérieur et l’ethmoïde sur laquelle sont implantées des lamelles osseuses fines, les cornets supérieur, moyen et inférieur limitant enter eux les méats.
- En haut, par le sphénoïde et l’ethmoïde, ce dernier traversé par le filet du nerf olfactif.
- En bas, par la voûte du palais qui les sépare de la cavité buccale.
Ces différentes parois sont tapissées par la muqueuse pituitaire. Celle-ci comprend deux parties :
         - à  la partie supérieure, c’est la muqueuse olfactive
         - à  la partie inférieure, c’est la muqueuse respiratoire, richement vascularisées, avec des cellules   à mucus et à cils vibratiles, et dont le rôle est de réchauffer, d’humidifier et de débarrasser de ses impuretés l’air qui y chemine.
Dans la cavité des fosses nasales débouchent les cavités creusées dans les os voisins ou sinus et les conduits lacrymaux.

Leur orifice postérieur
Il débouche dans le pharynx, il porte le nom de Choane.




2.2.            Le pharynx
Le pharynx est un conduit faisant communiquer la bouche et l’œsophage d’une part, les fosses nasales  et le larynx d’autre part. C’est donc le carrefour des voies aériennes et digestives qui se croisent à se niveau.
On décrit au pharynx trois étages :
     - Étage supérieur ou rhino-pharynx où s’ouvrent les choanes et les trompes d’eustache.
     - Étage moyen ou buccal où s’ouvre la cavité buccale ;
     - Étage inférieur communiquant avec l’œsophage et présentant l’orifice supérieur du larynx.

2.3.            Le larynx
Le larynx est un tube creux, intercalé entre le pharynx et la trachée.
Structure et configuration du larynx
Le larynx est formé par un squelette ostéocartilagineux qui comprend :
L’os hyoïde en haut ;
Des cartilages (thyroïde et cricoïde) au-dessous du précédent, cartilage aryténoïde situé au-dessus du cricoïde, cartilage épiglottique situé en arrière du cartilage thyroïde et formant le couvercle du larynx ; Il existe d’autres cartilages moins importants.
Ces différents éléments sont unis entre eux et aux organes voisins par des ligaments et des muscles.
La cavité du larynx est tapissée par une muqueuse, la muqueuse laryngée, cette cavité présente :
     - Un orifice supérieur communiquant avec le pharynx et fermé par l’épiglotte au moment de la déglutition ;
     - Un étage moyen compris entre les cordes vocales supérieures et inférieures communiquant lui-même par l’orifice glottique compris entre les deux cordes vocales inférieures avec un étage inférieur qui s’ouvre dans la trachée.



 
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2.4.            La trachée
La trachée est un conduit fibrocartilagineux qui fait suite au larynx et donne naissance aux bronches.
Configuration et rapports de la trachée
La trachée a la forme d’un cylindre aplati dans son quart postérieur, de 12 mm de diamètre, avec une longueur de 12 cm environ, elle traverse successivement la partie basse du cou, puis la partie haute du thorax, et se bifurque à la hauteur de la 4ème vertèbre thoracique.
Elle est en rapport avec :
En arrière : l’œsophage.
Latéralement : les artères carotides primitives et les veines jugulaires internes.
En avant : le corps thyroïde et la crosse aortique.
Structure de la trachée
La trachée est formée par environ 16 anneaux cartilagineux incomplets, empilés les uns au-dessus            des autres et unis entre eux par un tissu fibro-élastique qui comble les espaces interannulaires.
La trachée est tapissée intérieurement d’une muqueuse faite d’un épithélium contenant :
   - Les cellules à mucus dont les sécrétions sont chargées d’agglomérer les impuretés de l’air.
   - Les cellules à cils vibratiles repoussant vers le haut les poussières et protégeant ainsi les poumons.
2.5.            Les bronches
Les bronches sont deux conduits nés par bifurcation de la trachée. Elles se dirigent en dehors et en bas et atteignent les poumons au niveau du hile. Elles pénètrent dans les poumons, accompagnées des artères et veines pulmonaires, l’ensemble constituant les pédicules pulmonaires. La bronche droite est plus verticale, plus courte et plus grosse que la gauche. Au niveau du hile, chacune des bronches se divise en autant de bronches secondaires que le poumon comporte de lobe : trois à droite, deux à gauche.           Les bronches secondaires se divisent à leur tour en rameaux bronchiques de plus en plus fines, les bronchioles.
La structure des bronches est d’abord la même que celle de la trachée, puis les anneaux cartilagineux deviennent irréguliers et disparaissent au niveau des branches, dont la paroi n’est plus formée que par une tunique externe et par une muqueuse.

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