الجمعة، 25 يوليو 2014

L`APPAREIL DIGESTIF



APPAREIL DIGESTIF

Introduction
L’appareil digestif est forme par l’ensemble des organes qui assurent la transformation des substances nutritives apportées par l’alimentation, afin d’en permettre l’assimilation par les cellules de l’organisme.      Il comprend une série d’organes creux, dont l’ensemble forme le tube digestif, et des organes pleins annexes au tube digestif, les glandes annexes. La partie intra abdominale de l’appareil digestif est enveloppée par une séreuse spéciale, le péritoine.
Les aliments sont introduits dans la bouche, ils parcourent ensuite le pharynx et l’œsophage. Ils séjournent un moment dans l’estomac puis s’engagent dans l’intestin, c’est la portion terminale, le rectum, s’ouvre extérieurement par un orifice appelé anus.
Structure du tube digestif cette structure comprend trois tuniques :
Muqueuse :
C’est la plus interne des tuniques, des glandes microscopiques lui sont rattachées. Elles sécrètent soit des ferments digestifs, soit du mucus (le rôle du mucus est de lubrifier la lumière intestinale et de protéger les parois contre l’attaque de leurs propres ferments).
Musculeuse :
Est faite de tissu musculaire lisse. La contraction des fibres de la musculeuse fait progresser les aliments. Le tube digestif est  grâce à elle, le siège d’ondes contractiles lentes (mouvements péristaltiques).
Tunique d’enveloppe :
 La tunique d’enveloppe du tube digestif est le péritoine, sac séreux qui tapisse la face interne des parois abdominales et les viscères du ventre, il est sensible aux infections (péritonite).
1.     La bouche
C’est une cavité irrégulière, ovalaire, qui constitue le premier segment du tube digestif, elle s’ouvre par l’orifice buccal. Elle est limitée
-                     en avant : par les deux lèvres, supérieure et inférieure.
-                     en haut : par la voûte du palais et le voile du palais qui le séparent des fosses nasales.
-                     En bas : par le plancher de la bouche formé par un muscle tendre entre les deux branches horizontales du maxillaire inférieur et l’os hyoïde.
-                     Latéralement, par les deux joues.
La bouche communique en arrière avec le pharynx et l’orifice de communication porte le nom d’isthme du gosier.
La bouche est entièrement tapissée par une muqueuse, elle contient les dents et la langue.
2.     Les dents
Ce sont des organes durs, dont le rôle est de triture les aliments ingérés, ils son implantées sur le rebord alvéolaires du maxillaire supérieur et inférieur.
Constitution des dents
       - Chaque dent comporte trois parties :
       - La ou les racines implantées dans les alvéoles dentaires des deux maxillaires.
       - La couronne qui émerge de l’alvéole.
       - Le collet, entre racine et couronne.
La structure des dents est la suivante :
      - Une partie centrale, la pulpe, qui contient les vaisseaux et les nerfs de la dent.
      - Une partie périphérique formée d’une substance extrêmement dure, l’ivoire.
      - L’ivoire est, au niveau de la couronne, recouvert d’une substance protectrice, également très dure, l’email.
      - Au niveau de la racine, l’ivoire est recouvert par le cément.
Classification des dents
Il existe quatre sortes de dents :
      - Les incisives, à couronne tranchante, qui coupent.
      - Les canines, à couronne pointue, qui déchirent.
      - Les prémolaires, à couronne plate avec deux tubercules qui écrasant.
      - Les molaires, qui possèdent plusieurs racines, dont la couronne est plate avec quatre tubercules, et qui broient.
Les deux dentitions
L’être humain fait deux dentitions successives, l’une temporaire et incomplète, est l’autre est complète,      est la dentition définitive.
* La dentition de lait, elle comprend 20 dents dont l’apparition débute vers l’âge de 6 mois et se termine vers 3 ans. (8 incisives, 4 canines et 8 prémolaires).
* La dentition définitive. Vers l’âge de 7 ans, les dents de lait commencent à tomber et sont remplacées par les dents définitives. L’apparition de ces dernières n’est achevée que vers l’age de 25 ans.
La denture définitive comporte 32 dents qui sont :
                                 - Les incisives…………………………………..8
                                 - Les canines……………………………………4
                                 - Les prémolaires……………………………......8
                                 - Les molaires…………………………………..12
3.  La langue

La langue est un organe charnu et mobile saillant dans la cavité buccale. Elle comporte : un squelette, des muscles qui lui confèrent sa mobilité, enfin une muqueuse contenant les récepteurs sensoriels de l’appareil de la gustation.
3.1. Le squelette lingual
Il est formé par l’os hyoïde et par une membrane fibreuse très résistante, fixée à l’os hyoïde et donnent insertion a des muscles de la langue.
3.2. Les muscles de la langue 
Ils sont nombreux, ils viennent de l’os hyoïde et des os voisins, du voile du palais, de la paroi pharyngée.   Ce sont eux qui confèrent à la langue sa mobilité : celle-ci joue un rôle dans la mastication, la déglutition,   et la phonation.
3.3. La muqueuse linguale
Elle est caractérisée par la présence des organes du goût, les papilles gustatives. Les papilles gustatives sont disséminées sur toute la surface de la muqueuse linguale. Les plus volumineuses d’entre elles, les papilles caliciformes, dessinent à la partie postérieure du dos de la langue un V ouvert en avant, le V lingual. En avant du V, les papilles gustatives sont nombreuses, en arrière elles sont plus rares
Rôle :
             - Propulsion des aliments, mastication et déglutition.
             - Gustation par ses papilles.
             - Appréciation tactile et thermique des sensations.
             - Aide à la phonation.
3.4. Innervation de la langue 
               - L’innervation motrice des muscles de la langue est assurée par le nerf grand hypoglosse.
               - L’innervation sensitive générale est assurée par le nerf lingual, branche du trijumeau.
               - L’innervation sensorielle gustative est assurée par le nerf glosso-pharyngien et le nerf facial.  


4.     Les glandes salivaires

            Ce sont des glandes annexées à la cavité buccale. Il existe trois paires de glandes salivaires : Les parotides, Les sous-maxillaires et Les sublinguales.
4.1.         La parotide
La glande parotide est située, de chaque cote de la face, dans une loge, la loge parotidienne, sise en arrière de la branche montante du maxillaire inférieur, en avant du conduit auditif externe et de la mastoïde. Elle est traversée par des organes importants ;  la veine jugulaire externe, l’artère carotide externe et surtout le nerf facial qui la divise en deux lobes.
C’est la plus volumineuse des glandes salivaires : son poids est de 25 g environ.
Son canal excréteur est le canal de Sténon. Il contourne la branche montante du maxillaire inférieur, traverse la joue et s’ouvre dans la muqueuse en regard de la première molaire supérieure.
4.2.         La sous-maxillaire
La glande sous maxillaire est située dans une loge, la loge sous-maxillaire, compris entre le maxillaire inférieur et les muscles de la langue. Son poids est de 7 g environ. Son canal excréteur, le canal de Wharton s’ouvre dans la muqueuse buccale, a coté du frein de la langue.
4.3.         La sublinguale
La glande sublinguale est située au niveau du plancher de la bouche sous la muqueuse du sillon gingivo-lingual, de part et d’autre du frein de la langue.
Son poids est de 3 g environ. Elle s’ouvre dans la cavité buccale par de nombreux canaux, les canaux de Walther.
La salive
C’est un liquide aqueux qui renferme des sels de soude, du calcium et contient un ferment (La ptyaline).

Rôle de la salive :
                   - Elle humecte les aliments secs
                   - Elle dissout les aliments solides pour permettre aux papilles gustatives d’en apprécier la saveur.
                   - Elle transforme grâce à la ptyaline une des féculents en dextrine et en maltose. 


4.     Le pharynx

C’est un conduit faisant communiquer la bouche et l’œsophage d’une part, les fosses nasales et le larynx d’autre part. C’est donc le carrefour des voies aériennes et digestives qui se croisent a ce niveau.
On décrit au pharynx trois étages :
Étage supérieur ou rhino-pharynx ou s’ouvrent les choanes, ainsi que la trompe d’eustache.
Étage moyen ou buccal où s’ouvre la cavité buccale.
Étage inférieur communiquant avec l’œsophage et présente l’orifice supérieur du pharynx.
La cavité buccale s’ouvre dans son étage moyen, sur les parois latérales de cet étage se trouvent deux saillies soulevées par des muscles du voile du palais : ce sont des piliers antérieur et postérieur du voile.             Entre les deux piliers se trouve un amas de follicules lymphoïdes, l’amygdale palatine.
Le pharynx est constitué par :
-                     des muscles : les élévateurs et les constricteurs ; ils assurent les mouvements du pharynx au moment de la déglutition ;
-                     une muqueuse qui tapisse la paroi interne du pharynx.
Le pharynx communique avec l’œsophage par un orifice situé à la hauteur de la 6ème vertèbre cervical, l’orifice pharyngo-oesophagien.

5.     L’œsophage

L’œsophage a la forme d’un tuyau cylindrique, un peu aplati en avant, mesurant 25 à 30 cm de longueur.     Il commence entre la 6ème et la 7ème vertèbre cervicale à partir du laryngopharynx et se termine au niveau    de la 11ème vertèbre dorsale par un orifice gastrique appelé cardia ; l’œsophage a un diamètre de 2 à 3 cm.        Il relie le pharynx à l’estomac, et présente trois portions :
a- La portion cervicale :
            Assez courte, fait suite au pharynx et présente dés son origine un rétrécissement qui correspond         à la bouche de Kilian au niveau de la sixième vertèbre cervical. Elle ne mesure que 3 à 5 cm de long.
b- La portion thoracique :
           Elle mesure de 16 à 18 cm, et descend dans le médiastin, en arrière de la trachée, de la bronche souche gauche, puis la face postérieure de l’oreillette droite, dont elle est séparée par le péricarde ; à hauteur de la quatrième vertèbre thoracique elle présente un rétrécissement aortique, et à hauteur de la cinquième vertèbre thoracique, c’est un rétrécissement bronchique.

c- La portion abdominale :
          C’est la plus courte des portions de l’œsophage, elle mesure 3 cm environ, et va de l’orifice diaphragmatique au cardia.

d- histologie compose de tuniques qui sont de dedans en dehors :
                - Une couche élastique superficielle.
                - Une couche élastique intermdiare.
                - Une couche muqueuse interne.
e- Physiologie : L’œsophage ne joue dans la digestion qu’un rôle mécanique, la progression du bol alimentaire par des contractions péristaltiques.

Les organes digestifs abdominaux
Ils comprennent l’estomac, l’intestin grêle et le gros intestin.

6.     L’estomac

L’estomac est une poche musculaire en forme d’un J majuscule, d’environ 25 cm de longueur, 11 cm de largeur, 9 cm d’épaisseur, il est situé sous la coupole diaphragmatique gauche, en dedans de la rate et en avant du pancréas, très superficiel, juste sous la paroi abdominale antero-supérieure gauche.
L’estomac est en contact avec le diaphragme par la grosse tubérosité, limité à gauche par la grande courbure, à droite par la petite courbure. Il est essentiellement former de deux segments: segment vertical et segment horizontal.
Segment vertical il présente :
        - L’orifice de l’œsophage ou Cardia.
        - Une portion renflée, la grosse tubérosité ou poche a air gastrique.
        - Au-dessous de la grosse tubérosité, une petite moins large, le corps de l’estomac ou Fundus.
Segment horizontal il se dirige de gauche à droite. Il porte le nom d’antre de l’estomac et se termine par un orifice qui fait communiquer l’estomac avec le duodénum : cet orifice est le pylore.

Les bords de l’estomac  il n’existe que deux bords :
           - le bord gauche porte le nom de grande courbure.
           - le bord droit celui de petite courbure.

A- Histologie
           - Une tunique externe séreuse, dédoublement du péritoine.
           - Une tunique moyenne musculaire formée de trois sortes de fibres  lisses qui par leur contraction plus ou moins simultanée permet une mobilité gastrique qui jouera un rôle dans le brassage des aliments et les chasse dans l’intestin.
           - Une tunique interne muqueuse, comprennent de nombreuses glandes secrétant le suc gastrique qui interviendra dans la digestion.
L’estomac présent enfin, a ses deux extrémités, des sphincters :
           - Le sphincter cardiaque avec l’œsophage.
           - Le sphincter pylorique avec le duodénum.
B- Rôle
L’estomac a une fonction mécanique et une fonction chimique : Les aliments séjournent dans l’estomac pendant une période qui varie de une a trois heurs. Ils subissent une action mécanique, puis une action chimique, qui les transforment en une bouillie appelée chyme.
Action mécanique La musculature de l’estomac est particulièrement puissante ; Les contractions des muscles brasse les aliments et permet la vidange de l’estomac disque la digestion gastrique est terminée. Cette vidange s’exécute par petites portions grâce à l’ouverture rythmique du sphincter pylorique.
Action chimique (digestion gastrique) La muqueuse gastrique comporte trois sortes de glandes :
               - Des glandes mucus, alcalines.
               - Des glandes à acide chlorhydrique qui favorisent la digestion.
               - Des glandes à pepsine.
Les mucus protègent les parois gastriques contre l’action corrosive des ferments digestifs. La pepsine et l’acide chlorhydrique digèrent uniquement les albumines et les transforment en peptones et polypeptides.
Les glandes gastriques fonctionnent par voie réflexe. Le réflexe est déclanche par la vue ou le fumet d’aliments appétissants, ou plus simplement par le contact  des aliments albuminoïdes, avec la muqueuse gastrique.
L’estomac a donc pour rôle :
                - Transformation du bol alimentaire en une bouillie (le chyme)
                - Acidification des aliments par l’acide chlorhydrique.
                - Transformation des protides en peptone sous l’action de la pepsine.
                - Préparation des aliments pour le passage vers les intestins.
                - Protection de la muqueuse interne par le mucus.
                - Brassage des aliments (péristaltisme)
C- Les rapports avec les organes
a- La face antérieure de l’estomac est en rapport avec :
              - Le foie (lobe gauche)
              - Le diaphragme
              - Les organes thoraciques.
b- La face postérieure de l’estomac est en rapport avec :
              - Le diaphragme
              - La rate
              - La surrénale et le rein gauche.
              - Le meso-colon (angle duodeno-jejunale).
c- La grande courbure de l’estomac est en rapport avec :
              - Le ligament gastro-phrenique.
              - La rate
              - Le ligament colique et le colon.
d- La petite courbure de l’estomac est en rapport avec :
              - Le petit épiploon, double feuillet péritonéal reliant la petite courbure au foie.
              - Les vaisseaux et les nerfs de la région coeliaque située en arrière du petit épiploon.
e- Le cardia est en rapport avec :
              - En avant le lobe gauche du foie et le nerf pneumogastrique gauche.
              - En arrière le nerf pneumogastrique droit et le pilier gauche du diaphragme.
f- Le pylore est en rapport avec :
              - En avant le lobe carre du foie, le col de la vésicule biliaire et le colon transverse.
             - En arrière la tête du pancréas.
             - En haut les vaisseaux pyloriques.
             - En bas l colon et le meso-colon transverse.
D- Vascularisation, innervation
Les veines : gagent la veine porte par les veines mésentériques, spléniques et aussi par celles provenant de la veine cave supérieure.  
Les artères :
Les nerfs proviennent de deux sources :
   - Le sympathique (qui accompagne les différentes artères de l’estomac)
   - Le pneumogastrique (responsable des phénomènes moteurs et sécréteurs. 


4.     L’intestin grêle
L’intestin grêle est un segment du tube digestif qui relie l’estomac au gros intestin. Sa longueur totale est de 7 m environ, son diamètre moyen de 3 cm.
Structure : comme tous les viscères creux du tube digestif, la paroi de l’intestin grêle est formée par quatre couches :
         - La couche séreuse formée par le péritoine ;
         - La couche musculaire faite de fibres
         - La couche sous muqueuse ;
         - La couche muqueuse. Celle-ci présente des caractères particuliers :
              * Elle est hérissée par des replis, de hauteur variable, lui donnent à l’œil nu un aspect plissé (valvules conniventes).
              * De plus, la muqueuse présente d’autres replis, beaucoup plus petits, qui ne sont visibles qu’au microscope (villosités intestinales) ;
              * C’est dans les espaces séparant les villosités que s’ouvrent les glandes intestinales digestives.

Division de l’intestin grêle 
 Il comprend deux portions : une partie fixe, le duodénum et une partie mobile, le jéjuno-iléon.
A- Le duodénum
Le duodénum fait suite à l’estomac, c’est une portion fixe, accolée par le péritoine aux plans postérieurs et autres organes digestifs, en forme de cadre, entourant la tête du pancréas. Il mesure 35 cm de long et 3 à 4 cm de diamètre ; il comprend quatre portions :
1ere portion premier duodénum ou D 1 situé a hauteur de la première lombaire et remonte obliquement en arrière après l’angle sous hépatique appelé : génus supérieur
2eme portion ou D 2 descend en avant du rein droite et de la troisième vertèbre lombaire, puis elle s’infléchie a angle droite par le génus inférieur ; reçoit l’abouchement conjoint du canal excréteur du pancréas ou canal de Wersung, et des voies hépato- biliaires ou canal cholédoque, au niveau de l’ampoule de Vater.
3eme portion ou D 3, transversal, en avant de la colonne et des gros vaisseaux.
4eme portion ou D 4, ascendant, court, s’abouchant au jéjunum en formant l’angle duodéno-jéjunal (Tretze).
Constitution 
Le duodénum comprend quatre tuniques :
           - La séreuse (repli du péritoine)
           - La musculeuse.
           - La sous muqueuse.
           - La muqueuse.
Rapports du duodénum
La loge duodéno-pancréatique :
-                     Le duodénum et la tête du pancréas sont étroitement lies.
-                     Le sphincter d’oddi, entoure la terminaison du cholédoque et de Wirsung.
-                     Le canal de Santorini, se termine au dessus de l’ampoule de Vater.
En dehors de la loge duodéno-pancréatique :
         - En avant le foie, la vésicule biliaire et l’estomac.
         - En arrière
Digestion duodénale
La première portion de l’intestin grêle qui reçoit les aliments a la sortie de l’estomac, dans l’ampoule de vater, (renflement duodénal) qui reçoit :
         - Les aliments de l’estomac (chyme).
         - La bile venant du foie, par le canal cholédoque.
         - Les sucs pancréatiques venant du pancréas par le canal de Wirsung.
La bile venant du foie a pour effet d’alcaliniser le chyme qui est acide a sa sortie de l’estomac ; associe a la lipase du pancréas, la bile va saponifier ou émulsionner les graisses (lipides) qui n’avaient pas encore été transformées ; cette transformation des graisses prend le nom de chyle.
L’amylase pancréatique a pour effet de transformer les glucides en substances plus simples.
La trypsines associée à l’entérokinase deviendra la trypsine qui aura pour effet de transformer les peptones (protide) en acides aminés simples.
Vascularisation et énervation
Les artères viennent du pancréas
Les veines vont vers le système porte.
Les nerfs viennent du plexus mésentérique supérieur et du plexus coeliaque.



B- Le jéjuno-iléon (6 m)
                   Le jéjuno-iléon mobile,il commence au niveau de l’angle duodeno-jejunale et se termine a la valvule iléo-caecale,ou il s’abouche dans le gros intestin ;enveloppée dans un feuillet péritonéal particulier, le mésentère, et libre dans la grande cavité abdominale, constitue les anses grêles proprement dite, on appelle jéjunum, la première moitié de l’intestin grêle, ou l’ensemble des anses est plutôt horizontalement disposé, on appelle Iléon, la deuxième moitié de l’intestin grêle ou les anses ont disposition plutôt verticale.


Il est uni au :
                 - Duodénum par l’angle duodeno-jejunale.
                 - Caecum, portion initiale du gros intestin, par l’angle iléo-cæcal.
                 - La paroi postérieure, par une lame péritonéale particulière contenant les vaisseaux de l’intestin grêle (le mésentère).
Structure
                - Musculeuse externe : longitudinale et transverse.
                - Muqueuse interne : présente des replis, les valvules conniventes, et surtout des millions de villosités intestinales qui augmentent considérablement la surface d’échange entre les aliments et la muqueuse digestive.
Rôle
Grâce a sa musculeuse, l’intestin est animé de mouvements péristaltiques qui assurent le transite des aliments en cours de la digestion ; par des formations lymphatiques, siégeant sous la muqueuse et qui sont des organes de défense, l’intestin est capable de lutter contre les nombreux germes existant dans la lumière intestinal.
Grâce à sa muqueuse, l’intestin grêle assure deux fonctions importantes :
Digestion chimique : les glandes de la muqueuse secrètent des ferments (entérokinase, maltase, lactase) qui assurent la transformation des aliments.
Absorption : la muqueuse absorbe les aliments digères. Elle présente de nombreux replis appelés valvules conniventes, qui obligent la bouillie alimentaire à ralentir sa marche. De plus la muqueuse porte d’innombrables villosités qui plongent dans le contenu intestinal, pour y puiser les principes alimentaires.  


  1. le gros intestin ou côlon
Il fait suite a l’intestin grêle au niveau de la fosse iliaque droite, et se termine a l’anus ; long de 1,5 m environ, avec un diamètre de 3 a 8 cm suivant les niveaux, il dessine un cadre autour de l’intestin grêle.
Configuration extérieure
Outre son calibre, notablement plus considérable que celui du grêle, le gros intestin se caractérise extérieurement par la présence sur sa paroi :
         - De bandelettes longitudinales, au nombre de trois, formée par les fibres musculaires longitudinales de sa paroi.
         - De bosselures, dans  l’intervalle des bandelettes, séparées par des sillons.
         - D’appendices épiploïques, petites franges graisseuses implantées sur sa paroi.
Structure
Nous retrouvons les quatre couches constitutives de la paroi des viscères creux du tube digestif. Signalons simplement comme particularités :
         - La condensation des fibres musculaires.
         - L’absence de valvules conniventes et de villosités intestinales.
Parties constitutives du gros intestin
a- le caecum
Le caecum siège généralement dans la fosse iliaque droite, parfois plus haut dans la région sous hépatique, parfois plus bas dans le petit bassin ; la potion initiale du côlon est un cul de sac dilaté, appelé caecum.
La valvule iléo-caecale ou valvule de Bouhin marque la limite entre l’intestin grêle et le colon. Sur la base du caecum s’implante l’appendice, long de 7 à 8 cm entièrement recouverte par le péritoine ; l’appendice se projette sur la paroi abdominale, en un point situe au milieu de ligne unissant l’ombilic a l’épine iliaque antero-supérieure : c’est le point de Mac Burney.

b- le côlon ascendant
Il est situe dans la cavité abdominale latérale droite, et accolé a la paroi postérieure. Il remonte du caecum jusqu'à la partie inférieure du foie ou il forme l’angle hépatique ou angle colique droit.
c- le côlon transverse
Il va de l’angle hépatique, traverse de droite a gauche la cavité abdominale et se termine en se continuant avec le côlon descendant avec lequel il forme un angle,  appelé angle gauche ou angle splénique.
Le côlon transverse est pourvu d’un long mésocôlon qui contient ses vaisseaux et le rattache a la paroi abdominale postérieure. Sur lui se fixe le grand épiploon.
d- le côlon descendant
Il commence à l’angle splénique et se termine à la crête iliaque gauche. Il est appliqué sur la paroi abdominale postérieure, par le péritoine ; descend verticalement très externe devant la région lombaire et légèrement concave en dedans.
e- le côlon pelvien
Iléo pelvien ou sigmoïde, il forme une anse plus au moins grande, sa terminaison se fait a angle aigu dans le rectum que l’on appelle la charnière recto-sigmoïdienne.
f- le rectum
C’est l’organe d’évacuation du tube digestif , et la portion terminale du tube digestif ; sa portion haute dilatée, faisant suite au côlon sigmoïde, et contenue dans la cavité pelvienne,se nomme ampoule rectale ; et une portion basse, rétrécie, qui traverse le périnée , le canal anal. Un muscle strié qui ferme le rectum se nomme sphincter anal.
Vascularisation
On divise le côlon en deux parties :
Une partie tributaire de l’artère mésentérique supérieure qui comprend le caecum, l’appendice, le côlon ascendant, l’angle colique droit et les deux tiers droites du côlon transverse.
 Une partie tributaire de l’artère mésentérique inférieure, comprend le tiers gauche du côlon transverse, l’angle colique gauche, le côlon descendant et le côlon sigmoïde.
Physiologie
Le gros intestin a pour caractéristiques, sa capacité, son aptitude à la distension ; le temps pendant lequel il garde son contenu. Le côlon et en particulier le transverse et le sigmoïde possèdent une grande mobilité. Ces propriétés sont en relation directe avec les fonctions principales du gros intestin, qui sont, la formation, le transport et l’élimination des sels. Ces fonctions demandent  de la mobilité une absorption d’eau et une sécrétion du mucus.


4.      Le foie

Le foie est l’organe le plus volumineux du corps humain, puisqu’il pèse environ 1450 gr, c’est un organe brun rouge, consistant et souple, occupe l’étage le plus élevé de la partie droit de l’abdomen (l’hypocondre droit) et déborde dans la région épigastrique, au contact de la face inférieure de la coupole diaphragmatique ; la plus grande partie de l’organe est donc protégée par les dernières cotes.
Faces et bords
Il présent trois faces :
La face supérieure :
Elle répond ou diaphragme auquel elle est fixée par des ligaments puissants (ligaments supérieur du foie). Sur cette face s’insère un repli du péritoine, le ligament falciforme, qui la divise en deux lobes, droit et gauche.
La face inférieure :
Elle est parcourue par trois sillons profonds :
                 - Deux de ces sillons sont antéropostérieurs (le sillon droit et gauche)
                 - Le troisième est transversal, le sillon transverse ou hile du foie. C’est par le sillon transverse que pénètrent dans le foie les vaisseaux de cette glande et que sort du foie la voie biliaire principale, l’ensemble constituant le pédicule hépatique.
La présence de ce trois sillons divise le foie en quatre lobes : lobe droit, lobe gauche, lobe carré et lobe spiegel.
La face postérieure :
Elle est appliquée contre la paroi abdominale postérieure et enter en rapport a ce niveau avec la veine cave inférieure qui creuse un sillon large et profond dans la glande.
Structure
Le foie est constitué par des cellules spéciales, les cellules hépatiques, petites cellules polygonales, riches en substances de réserve et notamment en glycogène.
Les cellules hépatiques sont groupées à l’intérieur du foie en formations spéciales, les lobules hépatiques. Ces lobules sont donc des groupements de cellules hépatiques, de forme polyédrique, dont l’agencement est déterminent par la disposition des vaisseaux et des voies biliaires intrahépatiques. Les lobe hépatiques sont sépare les uns des autres par des travées de tissu conjonctif, ou cheminent des vaisseaux et des canaux biliaires intrahépatiques.
Fonctions
           Le foie est une usine de fabrication et un magasin de stockage. Le sang qui revient par les veines est charge de glucose et d’autres sucres, provenant des aliments. Il est transporté dans le foie dont les cellules sont spécialisées dans la transformation du glucose en glycogène. Lorsque l’activité du corps le demande, le glycogène, reconverti en glucose, est renvoyé dans la circulation générale. Ainsi le foie maintient-il s un niveau constant la quantité de glucose présente dans l’organisme.
          Le foie fabrique et met en réserve la vitamine A qui est essentielle au bien être des membranes muqueuses. Il met en réserve le fer, joue un rôle important dans le métabolisme des protéines et des graisses, et remplit le rôle d’agent détoxifiant.
         A partir de l’hémoglobine qui provient de la destruction des globules rouge, le foie fabrique de la bile qui, émise dans le duodénum, attaque émulsionne les graisses ingérées et règle leur absorption. Il fabrique aussi de l’héparine, une substance vitale dans la prévention de la coagulation sanguine et, de même que la rate, il possède des cellules de nettoiement ou phagocytes qui attaquent les germes, ce qui fait de lui un organe important dans l’augmentation de la résistance aux maladies.
Les voies biliaires
Il existe deux sorts de voie biliaire intrahépatiques et extrahépatiques
Les voies biliaires intrahépatiques : ce sont celle qui recueille la bile sur le lie même de sa production, au niveau des cellules hépatiques. Canalicules intralobulaires, canalicules perilobulaires qui se résolvent finalement en deux troncs, les canaux hépatiques droits et gauches.
Les voies biliaires extrahépatiques elles comprennent deux parties : la voie biliaire principale et la voie biliaire accessoire.
            - La voie biliaire principale
            - La voie biliaire accessoire
Vascularisation
Le foie possède une double vascularisation : il reçoit en effet deux courants sanguins différents celui de la veine porte et celui de l’artère hépatique. Tout le sang du foie est finalement drainé par les veines sus-hépatiques.
La veine porte et ses branches. La veine porte draine la totalité du sang veineux du tube digestif ; elle se ramifie a l’intérieur du foie en un grand nombre de rameaux qui cheminent entre les lobules hépatiques, pour  y accéder a l’intérieure des cellules hépatiques.  
L’artère hépatique et ses branches. L’artère hépatique se ramifie à l’intérieur du foie en de très nombreux rameaux qui suivent le trajet des ramifications de la veine porte. Ils aboutissent également dans le système veineux sus-hépatique.
Système veineux sus-hépatique. Ce sont les veines sus-hépatiques qui, finalement, recueillent la totalité du sang venu du foie.



Vésicule biliaire et canaux biliaires

Lorsque la vésicule biliaire est pleine de bile, sa taille et sa forme sont celle d’une poire allongée , elle se trouve dans la dépression du bord de la face inférieure (viscérale) du foie avec lequel elle est en contact direct. Son extrémité arrondie ou fond se projette au-delà du foie et se trouve au contacte avec la paroi abdominale antérieure. Elle est un réservoir pour la bile, sa capacité est d’environ cinquante centimètres cubes et elle n’et pas indispensable a la vie.
Elle joue un rôle dans la concentration de la bile ; cependant un excès de concentration conduit a une précipitation des sels biliaires dans la vésicule, ce qui entraîne la formation de calculs.
Le canal issu de la vésicule biliaire ou canal cystique s’unit au canal hépatique commun qui descend du foie, pour donner le canal cholédoque.   
Le canal cholédoque se trouve dans le bord droit libre du petit épiploon et il est accompagné par la veine porte et par l’artère hépatique. Juste avant d’entre dans le duodénum, le canal cholédoque est rejoint par le canal pancréatique. Leur abouchement commun est protégé par le sphincter d’Oddi, qui demeure fermé sauf au moment des repas.
Les voies biliaires
Il existe deux sorts de voie biliaire intrahépatiques et extrahépatiques
Les voies biliaires intrahépatiques : ce sont celle qui recueille la bile sur le lie même de sa production, au niveau des cellules hépatiques. Canalicules intralobulaires, canalicules perilobulaires qui se résolvent finalement en deux troncs, les canaux hépatiques droits et gauches.
Les voies biliaires extrahépatiques elles comprennent deux parties : la voie biliaire principale et la voie biliaire accessoire.
            - La voie biliaire principale
            - La voie biliaire accessoire


Physiologie
Ainsi la bile qui descend continuellement par les canaux hépatiques est forcée de remonter dans la vésicule par le canal cystique. Pendant un repas, la vésicule biliaire se contracte, le sphincter se relâche et la bile est projetée dans le duodénum.


C’est une glande digestive située contre la paroi postérieure de l’abdomen et entourée du cadre duodénale. C’est un organe profond plaqué contre la colonne vertébrale qu’il barre transversalement au niveau de la 1ere vertèbre lombaire,  allongé transversalement et obliquement en haut et a gauche, aplati d’avant en arrière, il pèse 70 grammes a peu près, de couleur rosée, une longueur de 20 a 25 cm d’une épaisseur de 2 cm 
C’est un organe fixe en raison de l’étroite solidarité de la tête et du cadre duodénal et des nombreux vaisseaux venus du tronc ceoliaque et de l’artère mésentérique supérieure, seul la queue peut être mobile.
Structure du pancréas : la glande est formée de :
-          Îlots de Langerhans : secrétant l’insuline, qui se déverse directement dans les vaisseaux sanguins, c’est une sécrétion endocrine.
-          Lobules pancréatiques ; secrétant le suc pancréatique qui est déverse par des canaux excréteurs qui réunissent pour former :
                               * le canal de Wirsung qui se jette dans l’ampoule de vater.
                               * Le canal de Santorini (canal accessoire) il se jette un peu plus haut dans le duodénum ; c’est une sécrétion exocrine.

C’est une glande mixte, c'est-à-dire avec double sécrétion :
- Exocrine : grâce à ses lobules pancréatiques elle produise le suc digestif ; qui se déversent par deux canaux excréteurs (Wersung et Santorini) dans le 2eme duodénum.
- Endocrine : par ses Îlots de Langerhans qui secrètent l’insuline, qui règle le métabolisme des glucide (maintient la glycémie entre 0,8 a 1,2 G\L en provoquant le stockage du glycogène dans le foie ; l’insuffisance en insuline entraîne la diabète, avec hyperglycémie et glycosurie ; une injection d’insuline entérine ou corrige cette perturbation.


Rate est organe de tissu lymphoïde situé dans l’hypochondre gauche, elle est située profondément sous la coupole diaphragmatique gauche, protégée par le grill costal, en dehors de l’estomac, au dessus de l’angle du colon, en avant du rein gauche, avec un poids d’environ 200 g ; intercalée dans la circulation sanguine par les vaisseaux : artères et veines spléniques ; son rôle est très important au point de vue circulatoire puisque :
                                    - elle produit des lymphocytes
                                    - elle est un réservoir de fer organique.
                                    - elle forme et détruit les globules rouges.
             La rate a la forme d’une pyramide dont la base repose sur l’angle gauche du colon, dont la face externe convexe est en contact avec le diaphragme et la paroi thoracique, dont la face postéro interne répond au rein gauche, dont la face antéro-interne présente un sillon, le hile, par lequel les vaisseaux pénètrent la rate ; la face antéro-interne répond à la queue du pancréas et a l’estomac.
La rate reçoit sa vascularisation artérielle de l’artère splénique,  sa veine afférente, la veine splénique rejoint la veine porte.


L’abdomen est la partie inférieure du tronc, situé entre le thorax, en haut, et le petit bassin, en bas ; divisé en Trois régions médianes, de haut en bas :
                                                              - L’épigastre.
                                                              - Région ombilicale
                                                              - Hypogastre.
Trois régions latérales, de part et d’autre des régions médianes :
                                                              - Hypochondre droit et gauche.
                                                              - Flanc droit et gauche
                                                              - Fosse iliaque droite et gauche.


 

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