Exploration radio isotopique :
cartographie isotopique ou scintigraphie
-Technique d'imagerie utilisant des substances radioactives que l'on injecte à
l'intérieur d'un organisme en quantité infime, et qui ont la propriété de se
fixer sur les organes ou les tissus du patient. A l'aide d'une caméra spéciale
appelée caméra à scintillation (gamma-caméra), on enregistre le rayonnement qui
émis par l'organe ou le tissu : un appareil détecte les particules d'après les
scintillations qu'elles produisent sur un écran. On obtient de cette manière
une succession dans le temps de plusieurs images des organes intéressés, avec
les anomalies ou altérations qui peuvent être la cause de la maladie. Il est
impossible de visualiser une évolution, une transformation voire un mouvement.
Indication :
De nombreux organes sont susceptibles de faire l'objet
d'une scintigraphie (les glandes salivaires, les glandes lacrymales, les
parathyroïdes, l'oreille, la moelle osseuse, les ganglions lymphatiques, le
pancréas, le colon, les muscles, etc.).
La scintigraphie osseuse :
permet d'explorer l'ensemble du squelette. Les maladies
touchant l'os sont d'origine infectieuse, inflammatoire, traumatique ou
tumorale. La scintigraphie permet de mettre en évidence une de ces quatre
causes relativement rapidement, parfois même avant que ne surviennent les
premiers symptômes.
La scintigraphie
thyroïdienne :
permet de visualiser le bon
fonctionnement de cette glande et de mettre en évidence une pathologie :
·
Nodules
·
Thyroïdite :
inflammation de la glande
·
Hyperthyroïdie : augmentation
de la sécrétion de l'hormone thyroïdienne dans le sang
La scintigraphie rénale :
facilite l'observation du fonctionnement normal des reins et
celui de l'élimination de l'urine par les voies urinaires.
La scintigraphie
pulmonaire :
met en évidence des emboles (caillots de sang
venant perturber la circulation sanguine dans les poumons), mais également de
se faire une idée de la ventilation par l’utilisation d’un gaz ou d’un aérosol
contenant des éléments radioactifs. Ceci permet de mettre en évidence des
troubles des échanges gazeux au niveau des alvéoles pulmonaires.
La scintigraphie
cardiaque :
objective une anomalie des parois du muscle
cardiaque (apparaissant après une angine de poitrine ou un infarctus du
myocarde) : bon fonctionnement de la pompe cardiaque, mise en évidence par la
quantité de sang expulsé à chaque contraction du cœur (systole) grâce à la
scintigraphie cavitaire.
La scintigraphie
cérébrale :
permet de voir un défaut de circulation au
niveau du cerveau. Le liquide céphalo-rachidien peut également être étudié
grâce à cette technique.
La technique :
Le radioélément administré dépend de
l'organe et de la maladie étudiée. Ce peut être :
·
le thallium 201pour le
muscle cardiaque
·
le gallium 67 quand il
existe une réaction inflammatoire
·
le Technétium 99 m ou
l'iode 123 pour la thyroïde
Tous ces radioéléments permettent de
mettre en évidence la zone pathologique : celle-ci va fixer beaucoup plus
l'isotope que la zone saine. On parle alors de zone chaude (à l'inverse de zone
froide ou nulle).
Le déroulement de la scintigraphie
s’effectue de la façon suivante :
Le malade n'a pas besoin d'être à jeun.
Il est allongé et la gamma-caméra est
placée à proximité de la région que l’on désire étudier.
On injecte une très petite quantité
d’isotope radioactif dans une veine. Le produit peut également être introduit
dans l'organisme par l'intermédiaire d'une sonde dans un orifice naturel
(urètre), ou par inhalation (on respire le produit).
Selon les cas, le radiologue enregistre
les " clichés " soit très rapidement, dès que le produit est
introduit dans l'organisme, soit beaucoup plus tardivement (après plusieurs
jours).
Il est également possible d'effectuer
une tomo-scintigraphie (la gamma-caméra tourne autour du patient).
Les contre-indications :
sont :
·
la grossesse
·
l’allaitement (suivant
l’isotope utilisé).
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