الجمعة، 25 يوليو 2014

Exploration Radio Isotopique



Exploration radio isotopique :
cartographie isotopique ou scintigraphie -Technique d'imagerie utilisant des substances radioactives que l'on injecte à l'intérieur d'un organisme en quantité infime, et qui ont la propriété de se fixer sur les organes ou les tissus du patient. A l'aide d'une caméra spéciale appelée caméra à scintillation (gamma-caméra), on enregistre le rayonnement qui émis par l'organe ou le tissu : un appareil détecte les particules d'après les scintillations qu'elles produisent sur un écran. On obtient de cette manière une succession dans le temps de plusieurs images des organes intéressés, avec les anomalies ou altérations qui peuvent être la cause de la maladie. Il est impossible de visualiser une évolution, une transformation voire un mouvement.
Indication :
De nombreux organes sont susceptibles de faire l'objet d'une scintigraphie (les glandes salivaires, les glandes lacrymales, les parathyroïdes, l'oreille, la moelle osseuse, les ganglions lymphatiques, le pancréas, le colon, les muscles, etc.).
La scintigraphie osseuse :
permet d'explorer l'ensemble du squelette. Les maladies touchant l'os sont d'origine infectieuse, inflammatoire, traumatique ou tumorale. La scintigraphie permet de mettre en évidence une de ces quatre causes relativement rapidement, parfois même avant que ne surviennent les premiers symptômes.
La scintigraphie thyroïdienne :
permet de visualiser le bon fonctionnement de cette glande et de mettre en évidence une pathologie :
·         Nodules
·         Thyroïdite : inflammation de la glande
·         Hyperthyroïdie : augmentation de la sécrétion de l'hormone thyroïdienne dans le sang

La scintigraphie rénale :

facilite l'observation du fonctionnement normal des reins et celui de l'élimination de l'urine par les voies urinaires.
La scintigraphie pulmonaire :
met en évidence des emboles (caillots de sang venant perturber la circulation sanguine dans les poumons), mais également de se faire une idée de la ventilation par l’utilisation d’un gaz ou d’un aérosol contenant des éléments radioactifs. Ceci permet de mettre en évidence des troubles des échanges gazeux au niveau des alvéoles pulmonaires.
La scintigraphie cardiaque :
objective une anomalie des parois du muscle cardiaque (apparaissant après une angine de poitrine ou un infarctus du myocarde) : bon fonctionnement de la pompe cardiaque, mise en évidence par la quantité de sang expulsé à chaque contraction du cœur (systole) grâce à la scintigraphie cavitaire.
La scintigraphie cérébrale :
permet de voir un défaut de circulation au niveau du cerveau. Le liquide céphalo-rachidien peut également être étudié grâce à cette technique.
La technique :
Le radioélément administré dépend de l'organe et de la maladie étudiée. Ce peut être :
·         le thallium 201pour le muscle cardiaque
·         le gallium 67 quand il existe une réaction inflammatoire
·         le Technétium 99 m ou l'iode 123 pour la thyroïde
Tous ces radioéléments permettent de mettre en évidence la zone pathologique : celle-ci va fixer beaucoup plus l'isotope que la zone saine. On parle alors de zone chaude (à l'inverse de zone froide ou nulle).
Le déroulement de la scintigraphie s’effectue de la façon suivante :
Le malade n'a pas besoin d'être à jeun.
Il est allongé et la gamma-caméra est placée à proximité de la région que l’on désire étudier.
On injecte une très petite quantité d’isotope radioactif dans une veine. Le produit peut également être introduit dans l'organisme par l'intermédiaire d'une sonde dans un orifice naturel (urètre), ou par inhalation (on respire le produit).
Selon les cas, le radiologue enregistre les " clichés " soit très rapidement, dès que le produit est introduit dans l'organisme, soit beaucoup plus tardivement (après plusieurs jours).
Il est également possible d'effectuer une tomo-scintigraphie (la gamma-caméra tourne autour du patient).
Les contre-indications :
sont :
·         la grossesse
·         l’allaitement (suivant l’isotope utilisé).

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